[Offre expirée] Ingénieur.e d’études chargé de médiation scientifique

Missions

L’ ingénieur·e d’études devrait inscrire sa recherche dans le cadre du projet DREAM. Tout en menant son activité de recherche propre, il/elle doit être disponible pour accompagner l’achèvement du projet avec le PI et la coordinatrice du projet. Cela inclut le soutien et la coordination des projets de publication en cours, le développement d’une stratégie de communication pour la phase finale du projet ainsi que le soutien à l’organisation de l’événement final, qui aura lieu en février 2024 à Berlin.

Activités

– Accompagner l’achèvement du projet : mener des actions de valorisation et diffusion, de conférences à caractère scientifique
– Assurer la coordination des projets de publication en cours
– Assurer la communication au cours de la phase finale du projet : réseaux sociaux, carnet Hypothèses du projet
– Organisation de l’évènement final : appui logistique, coordination des prestataires, programmation de l’évènement et coordination des interventions scientifiques en appui à l’équipe du projet

Compétences

– être titulaire d’un master en histoire contemporaine, anthropologie, science
politique ou sociologie.
– Avoir un projet de recherche correspondant au projet DREAM et être familier·e d’au moins l’un des pays couverts par le projet (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte, Palestine, Liban, Syrie), avec une attention particulière au Maghreb.
– Attester de la maîtrise d’au moins une langue de la région et/ou de l’arabe classique.
– Attester d’une bonne maîtrise de la langue anglaise.
– Connaissance des programmes Office courants (word/excel/powerpoint) et connaissance de base de la conception et de l’administration d’un site web avec wordpress.
– Compétence en matière de médias sociaux (Facebook, Twitter).

Contexte de travail

Le projet « DRafting and Enacting the revolutions in the Arab Mediterranean (DREAM) » financé par l’ERC (European Research Council) a débuté au 1er septembre 2018 au Centre Marc Bloch (Berlin). Ce programme de recherche de 5 ans (2018-2023) porte sur les mouvements révolutionnaires et les révoltes populaires dans le monde arabe méditerranéen depuis les années 1950. Il s’agit d’un projet d’anthropologie historique qui se propose d’étudier la genèse de la revendication de dignité dans les révolutions contemporaines. Le projet articule un travail sur les archives (leur collecte, dépôt, recension et compréhension, production in situ) et une recherche sur les ressorts des mobilisations et les émotions politiques par lesquelles elles s’expriment. L’équipe, dirigée par Leyla Dakhli, chercheure au CNRS, réunit une dizaine de chercheur·e·s spécialistes de la région ou des révolutions.
Le CHS est aujourd’hui un laboratoire de recherche soucieux d’éclairer l’histoire sociale, culturelle, politique des sociétés urbaines et des mouvements sociaux. Depuis les années 1990, notre Unité mixte de recherche CNRS-Université Paris 1 (UMR 8058) a accordé une importance considérable à la question des territoires et s’est aussi engagée dans le renouvellement, d’une part, de l’histoire culturelle et patrimoniale et, d’autre part, de l’histoire coloniale et postcoloniale.
Les questionnements historiographiques et épistémologiques liés aux dimensions du genre et à la diversité des groupes sociaux et de leurs organisations, aux transformations des territoires, aux enjeux environnementaux, aux mobilisations collectives et aux formes de socialisation, au travail et dans la ville, forment le terreau des recherches des membres du laboratoire.

Trois axes de recherche structurent l’activité scientifique du laboratoire :

Histoire sociale du politique et de l’action publique
Histoire sociale des sociétés urbaines
Histoire sociale des pratiques culturelles, des productions intellectuelle et des savoirs

Contraintes et risques

Présence lors de l’évènement final du projet à Berlin, avec potentiel allongement du temps de travail lors de l’évènement (accueil des prestataires et participants, etc.)