Quand science en partage 2.0 et actualité s’entrecroisent

Science en partage 2.0
catherine-franche

Je regarde les mots que l’Amcsti m’a soumis, des mots en français qui parfois résonnent différemment depuis mes 10 ans de pratique professionnelle en anglais. M’assurer que dans les mots « publics, citoyens, usagers » sont inclus entreprises, pouvoirs publics, chercheurs, créateurs. Ajouter à « connaissances et savoirs », les compétences, les émotions, la conscience dans son sens étymologique, con, « avec » et scire, « savoirs partagés », comme si c’était par la mise en commun de savoirs issus de tous horizons, tous territoires, que nous pouvons créer un monde équitable.

J’écris ces mots le 24 juin, jour du résultat du référendum britannique. Face aux territoires géopolitiques, aux frontières et limites, le territoire identitaire de la communication scientifique (du science engagement) émerge encore plus fortement. Devient évidente la nécessité d’une société où ont lieu des débats éclairés et informés, responsables et collectifs, sur la science et la technologie et sur tous les secteurs de la vie en société. Devient patent un nouveau rôle pour les organisations de culture scientifique dans l’ensemble du processus de recherche, pour stimuler des débats pluriels, réunir des acteurs divergents, et surtout ré-affirmer et démontrer la valeur des opinions des citoyens dans des dispositifs participatifs réfléchis. Devient nécessaire que nous questionnions et prenions notre place dans la société et dans la recherche.

Un territoire se vit, se marche, s’arpente, se crée. Allons-nous marcher selon une définition, ou nous définir en marchant ?

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