Musée des Confluences

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Le musée des Confluences est situé à Lyon, au confluent de la Saône et du Rhône. Musée d’un nouveau type, il veut croiser les savoirs et les disciplines et favoriser la rencontre des cultures ; il est implanté dans un bâtiment emblématique, conçu par l’agence autrichienne Coop Himmelb(l)au, et présente une muséographie totalement originale.

Le cristal, grand hall d’accueil, s’ouvre au nord, vers la cité ; le nuage constitue le corps principal du musée et abrite, sur deux niveaux, le parcours permanent (3 000 m²) et les expositions temporaires (2 500 m²) ; le socle en béton est affecté aux services techniques et muséographiques, à l’accueil des groupes et aux auditoriums.

Le parcours permanent raconte le grand récit de l’humanité en quatre chapitres fondés sur des interrogations universelles. Les collections d’histoire naturelle, d’ethnographie, d’archéologie ou de sciences et techniques sont présentées en regard les unes des autres, mêlées au fil du discours. Les propos étant distincts et complémentaires, chaque chapitre a fait l’objet d’une scénographie spécifique, offrant au public une expérience de visite unique, en lien étroit avec le propos.

  • Le premier chapitre, Origines, les récits du monde, remonte aux origines de la Vie et de l’Univers en proposant en parallèle un parcours scientifique et un parcours symbolique. Les collections exposées mêlent fossiles, météorites, objets scientifiques et ethnographiques, œuvres d’art contemporain.
  • Le deuxième chapitre, Espèces, la maille du vivant, aborde la place de l’homme dans l’évolution « buissonnante » du monde vivant, illustrée par des animaux naturalisés, des momies animales, mais aussi des coiffes amérindiennes et des vestiges d’espèces disparues.
  • Le troisième chapitre, Sociétés, le théâtre des hommes, aborde la constitution des sociétés à travers les questions de territoire, d’échange et d’innovation. Un accélérateur de particules côtoie des poteries africaines, des minéraux ou une cuve à vaccin, illustrant la complexité de ce monde et l’imbrication des sciences et des sociétés.
  • Enfin, le dernier chapitre, Éternités, visions de l’au-delà, est consacré aux rituels funéraires et à la question universelle de la mort. Les sépultures provenant d’Égypte, du Pérou, et du Caucase, offrent l’occasion d’une réflexion approfondie sur le devenir de chacun.

Les cinq salles dédiées aux expositions temporaires permettent, d’une part, de décliner le projet culturel par des thèmes de société, d’autre part de faire découvrir les riches collections historiques du musée (À vos pieds). Il s’agit d’expositions produites par le musée des Confluences (L’art et la machine) ou coproduites avec d’autres institutions (La conquête du pôle sud ou Ma terre première).

Le musée des Confluences, qui a ouvert ses portes le 20 décembre 2014, est l’héritier direct de l’ancien musée Guimet d’histoire naturelle de Lyon. Les collections, riches de plus de 2,2 millions d’objets ou spécimens, sont aujourd’hui conservées dans les réserves réparties entre le socle du bâtiment – collections d’ethnologie extra-européenne principalement – et le Centre de conservation et d’étude des collections – sciences de la Vie, de la Terre, égyptologie, archéologie, instruments scientifiques –, situé à quelques stations de tram du musée. Au cours de sa première année d’ouverture, le musée des Confluences a accueilli près de 900 000 visiteurs.

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